Volkswagen Atlas Cross Sport Execline 2024: l'essai de la semaine

Volkswagen Atlas Cross Sport Execline 2024: l'essai de la semaine

Le groupe Volkswagen est composé de plusieurs marques, ce qui inclut aussi Porsche, Lamborghini et Audi. Ainsi, on retrouve dans certains modèles Volkswagen le savoir-faire et des technologies qui ont été développées pour répondre à des standards bien plus élevés que ce qu'on retrouve dans la majorité des véhicules grand public. Ainsi, le Volkswagen Atlas Cross Sport bénéficie d'un avantage de taille sur ses rivaux et c'est quelque chose qui se voit et se ressent.


Pour 2024, Volkswagen a procédé à plusieurs petites améliorations sur l'Atlas Cross Sport surtout au niveau de l'esthétique en plus d'ajouter de nouvelles jantes. Le VUS du constructeur allemand était déjà très compétitif, mais là, on parle d'un autre niveau. Bref, c'est pour cette raison que j'ai choisi de faire l'essai du modèle.


L'expérience de conduite


Comme je l'ai mentionné plus haut, le Volkswagen Atlas Cross Sport bénéficie d'un grand avantage sur la compétition et c'est de faire partie de la famille Volkswagen. C'est aussi quelque chose qu'on ressent dans sa conduite. C'est un modèle agile, sa conduite est précise sans être trop lourde et son confort de roulement est biblique. C'est un véhicule à bord duquel je pourrais effectuer de dizaines de milliers de kilomètres de route par an.


Le VUS du constructeur allemand est propulsé par un petit moteur turbocompressé de 4 cylindres de 2,0 litres. Ce dernier développe une puissance de 269 chevaux et 273 livres-pied de couple. Le couple à bas régime est impressionnant et l'Atlas Cross Sport n'a pas de mal à décoller. En revanche, je trouve qu'il s'essouffle rapidement lors des accélérations fortes. Une motorisation plus généreuse serait fortement appréciée. Pour la suite, le VUS du constructeur allemand a droit à une boîte automatique à 8 rapports et le rouage intégral est offert de série. Ce dernier est d'ailleurs particulièrement efficace. La marque annonce une consommation moyenne de 10,8 L/100 km pour son VUS. Selon moi, c'est assez réaliste puisque j'ai réussi à obtenir une consommation moyenne de 9,6 L/100 km sur autoroute et 11,2 L/100 km en ville.

Design et technologies


Jamais déjà beaucoup le Volkswagen Atlas, mais je dois avouer que Volkswagen a fait un coup de maître avec la version Cross Sport qui offre une allure plus musclée. En fait, le VUS du constructeur allemand est pratiquement un Audi Q8 endimanché et c'est l'une des raisons pour lesquelles il est aussi populaire à mon avis. Le constructeur a fait d'excellents choix au niveau des couleurs et les nouvelles jantes sont tout simplement superbes. Le seul reproche que j'aurais à faire à Volkswagen ici, c'est d'avoir conçu un pare-chocs arrière avec de faux pots d'échappement à quatre embouts, alors qu'il n'y en a que deux qui sortent sous le véhicule. C'est franchement ordinaire pour un véhicule dont le concept est aussi soigné pour tout le reste.


L'accueil est à couper le souffle à l'intérieur de l'Atlas Cross Sport, surtout le soir quand l'éclairage ambiant brille de plein fouet. On a l'impression d'être dans un véhicule de grand luxe. Les designers ont fait de l'excellent travail à ce niveau, surtout pour ce qui est de la personnalisation. Le fait que les icônes du système multimédia ainsi que le tableau de bord s'agencent avec le reste de l'éclairage ambiant rend le tout nettement plus harmonieux et agréable à l'œil.


La qualité de finition est impressionnante dans l'ensemble pour l'Atlas Cross Sport. Il n'y a pas de craquement ou de bruit agaçant. On sent que les ingénieurs ont travaillé fort au niveau de l'insonorisation. Finalement, il y a des éléments de design intéressant un peu partout dans la cabine avec les motifs de losange dans les sièges ou encore le petit levier de vitesse au style raffiné. Le souci du détail est franchement élevé dans le VUS du constructeur allemand.

Prix et équipement


Pour l'essai de la semaine, Volkswagen m'a fourni un Atlas Cross Sport en version Execline. Il s'agit de l'ultime version proposée pour le modèle avec toutes les options bonbon. En fait, je dois vous avouer qu'on se rapproche dangereusement d'un Audi Q8 ici, et ce, pour une somme largement plus raisonnable. La version à l'essai était accompagnée d'une facture de 61 645 $ avec les frais de transport et de préparation, soit près de 34 000 $ de moins qu'on en demande pour un Audi Q8 dans sa déclinaison d'entrée de gamme. Certes, les deux modèles n'ont pas la même mécanique et le Q8 offre une finition plus relevée, mais l'Atlas Cross Sport propose une expérience nettement supérieure à celle des modèles Audi d'il y a cinq ans à peine. Si votre budget est plus limité, mais que vous souhaitez tout de même faire l'acquisition d'un Volkswagen Atlas Cross Sport, sachez qu'il est aussi disponible en version Comforline pour 52 160 $ et en version Highline pour 59 160 $.


Pour ce qui est de l'équipement, la version à l'essai bénéficiait de jantes de 21 pouces, d'un système de caméra 360 degrés ainsi que de l'affichage tête haute. Laissez-moi vous dire que la liste est longue. Bref, vous en aurez pour votre argent avec le VUS du constructeur allemand.


Les recommandations de l'auteur


Le Volkswagen Atlas Cross Sport est un modèle que je recommande fortement à celui ou celle qui veut se faire plaisir, car il y a l'Atlas régulier et le Tiguan qui répondent sensiblement aux mêmes besoins. Avec l'Atlas Cross Sport, on est proche d'un Audi avec une facture bien plus raisonnable et c'est ce qui rend le modèle aussi attrayant.


Jean-Sébastien Poudrier