Même si l'Atlas et l'Atlas Cross Sport portent le même nom et se ressemblent beaucoup, il y a une importante distinction entre les deux VUS du constructeur allemand. Comme son nom l'indique, l'Atlas Cross Sport touche à plusieurs segments en plus d'offrir une certaine sportivité. Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que l'Atlas Cross Sport partage aussi plusieurs éléments avec deux autres modèles de la grande famille Volkswagen, à savoir l'Audi Q8 et le Lamborghini Urus. Attention, il ne s'agit pas d'un Lamborghini Urus plus civilisé puisque ce dernier est différent sur le plan structurel, mais les trois VUS partagent certaines caractéristiques et des techniques de fabrication similaire. C'est ce qui fait en sorte qu'on se retrouve avec un VUS comme le Volkswagen Atlas Cross Sport qui propose une conduite plus sophistiquée et une expérience globale nettement plus raffinée que celle de ses compétiteurs.
Volkswagen a déjà annoncé une importante mise à jour du modèle pour 2024 au moment d'écrire ces lignes. Ainsi, vous ne serez pas surpris d'apprendre qu'il n'y a aucune amélioration majeure au programme pour le Volkswagen Atlas Cross Sport 2023. Le constructeur allemand a toutefois effectué quelques ajouts dans les différents groupes d'options. Le tableau de bord digital est désormais offert de série pour la version Comfortline.
Gamme et prix
Le Volkswagen Atlas Cross Sport est disponible en quatre versions ; Trendline, Comfortline, Highline et Execline. Je dois dire que j'aime ces appellations, car elles sont assez révélatrices au niveau de ce qu'elle nous propose en matière d'équipement.
Trendline – 43 732 $
Comfortline – 49 232 $
Highline – 56 232 $
Execline – 60 232 $
Catégorie et compétition
Le Volkswagen Atlas Cross Sport fait partie de l'une des catégories les plus futiles sur le marché, car il est entre le VUS compact et le VUS intermédiaire à trois rangées de sièges. En fait, la raison d'être d'un véhicule comme l'Atlas Cross Sport n'est pas de combler des besoins, mais bien des envies. C'est le genre de véhicule qu'on achète pour se faire plaisir, rien de moins. C'est d'ailleurs pour cette raison que la popularité de la catégorie a littéralement explosé au cours des dernières années.
Rivaux : Chevrolet Blazer, Ford Bronco, Ford Edge, Honda Passport, Hyundai Santa Fe, Jeep Grand Cherokee, Jeep Wrangler, Kia Sorento, Nissan Murano, Toyota Venza
Design
Si le Volkswagen Atlas est déjà très joli dans sa forme originale, le constructeur allemand a réussi à rendre l'Atlas Cross Sport encore plus intéressant d'un point de vue esthétique. Le VUS du constructeur allemand affiche une silhouette trapue et musclée. Il est robuste, mais aussi très élégant. C'est un véhicule qui dévoile rapidement ses intentions et c'est pour ça qu'on l'aime autant. De série, le Volkswagen Atlas Cross Sport propose de superbes jantes de 18 pouces, mais ça peut aller jusqu'à 21 pouces sur la version Execline. Disons que le Volkswagen Atlas Cross Sport n'est pas le genre de véhicule qui passe inaperçu. Il affiche une prestance impressionnant sur la route.
Habitacle et technologies
Le Volkswagen Atlas Cross Sport propose un intérieur tout ce qu'il y a de plus typiquement Volkswagen. Sa planche de bord est droite et sans défaillance. Tout est à sa place et semble avoir été conçu avec une précision chirurgicale. Certains diront que ça manque un peu d'émotion même, mais je ne suis pas tout à fait d'accord. Le style que propose l'Atlas Cross Sport plait à beaucoup de gens. Pour le reste, le VUS du constructeur allemand est très confortable et aussi très spacieux. C'est le genre de véhicule idéal pour celui ou celle qui passe de nombreuses heures sur la route chaque semaine.
Le VUS du constructeur allemand ne manque de rien en matière de technologies. Il propose un pavé de chargement sans fil, un hayon à ouverture facile et plusieurs gadgets. Sans compter que l'instrumentation numérique arrive assez tôt dans sa gamme. Volkswagen a aussi misé sur des éléments de qualité comme c'est le cas avec la chaîne audio Fender haut de gamme.
Performances
Le Volkswagen Atlas Cross Sport 2023 propose deux options sur le plan mécanique à commencer par un moteur turbocompressé de 4 cylindres de 2.0 litres. Ce dernier affiche une puissance de 235 chevaux et 258 livres-pied de couple. Il est jumelé à une boîte automatique à 8 rapports et bénéficie du rouage intégral 4MOTION de série. Selon Volkswagen, sa consommation moyenne s'élève à 10.9L/100km. Ensuite, il y a le moteur V6 de 3.6 litres. Ce dernier offre la même combinaison que le moteur de 2.0 litres au niveau de la boîte de vitesse et du rouage. Il est cependant plus puissant avec ses 276 chevaux et 266 livres-pied de couple. C'est d'ailleurs pour cette option qu'il faut opter si vous voulez bénéficier d'une capacité de remorquage de 5 000 livres, car le moteur de 2.0 litres est limité à 2 000 livres.
Les points faibles
L'habitacle du Volkswagen Atlas 2023 manque un peu de passion, c'est vrai, mais c'est peut-être la seule chose qu'on puisse vraiment lui reprocher. Ça et le fait qu'il ne propose aucune motorisation électrifiée.
Les points forts
C'est un VUS costaud et très plaisant à conduire. Le Volkswagen Atlas Cross Sport est fonctionnel, sécuritaire et bourré de technologies modernes. Son espace intérieur est impressionnant.
Élément signature
Il y a plusieurs éléments qui permettent au Volkswagen Atlas Cross Sport 2023 de se distinguer de la compétition, mais je crois que c'est son allure de manière générale qui remporte la palme comme élément signature.
Le mot de la fin
Volkswagen a déjà dévoilé beaucoup d'informations au sujet de la cuvée 2024 de l'Atlas Cross Sport et on sait que ce dernier va bénéficier d'une importante mise à jour. Si vous avez l'impression que l'édition 2023 est tout à coup moins intéresse alors peut-être mieux vaut il attendre l'arrivée du modèle 2024. Toutefois, si le modèle actuel vous plait, il ne faut pas oublier que le changement est parfois synonyme de nouveaux problèmes. Le Volkswagen Atlas Cross Sport 2023 est pour ainsi dire la meilleure version de lui-même et c'est pourquoi ce dernier mérite encore toute considération.
Jean-Sébastien Poudrier